Un Crabe dans la tête d’André Turpin est une histoire d’un homme sans avis. C’est un homme qui veut simplement se faire aimer par tout le monde. A chaque instant qu’il rencontre quelqu’un, il leurs fait des compliments. Cela commence avec le docteur qui a « des jolies cheveux » et continue au long du film. Si le spectateur n’a encore pas compris le truc d’Alex, pendant une soirée chez son ancien ami Bruno, tout le monde l’appelle le « yesman ». Alex a évidemment peur de décevoir quelqu’un est de conflit à un tel point qu’il s’est marié à Simone simplement parce qu’il ne voulait pas dire « non ».
Selon moi, ce film est une critique de la jeunesse du vingt-et-unième siècle. Ce film essaye de démontrer à quel point la jeunesse a peur d’avoir ses propres opinions et d’assumer la responsabilité. Chaque fois que quelque chose qui menace son image ce passe, Alex change de sujet ou part de la situation. A deux fois, il essaie de dire non mais il revient à ses manières tout de suite dans la prochaine scène.
Alex est toujours sous le stress de plaire à tout le monde, ce qui lui donne l’angoisse. L’émotion est démontrée par les cadres à gros plan extrême de l’œil d’Alex quand une situation se déroule d’une manière qui menace son image « d’ange ». Donc, Alex se sent calme seulement quand il se retrouve loin de tout le monde, au point où il trouve la mort jolie et le silence fascinant.
Ce qui m’a un peu troublé du film est la façon dont les scènes changeaient, un peu au milieu des choses. Par exemple, à un instant il se crie avec Armando et à l’autre, il joue au ping-pong avec Sam. A mon avis, cela rend le spectateur un peu confus pour essayer de le mettre dans la tête d’Alex.