Octobre (1994) de Pierre Falardeau a été un des premiers films qui m’ont marqué depuis longtemps. Il n’y avait pas d’effets spéciaux pour distraire de l’histoire. C’était de l’émotion pure. Ce film démontre, dans un style documentaire, la psychologie des membres du FLQ. Ils se sentent tous poussé contre le mur. Ils endurent toutes les injustices commies par les Anglophones canadiens. Leur but : de secouer le gouvernement, de montrer que cela ne pourra pas continuer. Cependant, le gouvernement devient encore plus dur.
Ce qui m’a vraiment touché au sujet de ce film est l’humanité entre les personnages des deux côtés politiques différents. Malgré le fait que les militants font référence à Pierre Laporte par des mots grossiers, tous les militants le vouvoyer face-à-face. Ils ne voulaient pas tellement maltraité Laporte, mais ils pensaient que c’était la seule manière d’atteindre leurs buts. Donc, il le demandait toujours s’ils pouvaient lui apporter quelque chose. Pourtant, en fin de compte, c’est le mouvement politique qui est le plus important pour eux.
Octobre est un film qui introduit un conflit intérieur dans le spectateur. Comme spectateur, on ne sait pas qui soutenir. Les militants ont raison que le gouvernement ne se comporte pas d’une manière équitable. Néanmoins, ce n’est jamais justifié de tenir quelqu’un sans raison, contre sa volonté. Et c’est encore moins justifié de le laisser mourir, même si par ses propres actions.
Une citation du film m’a vraiment marque : « J’avais pas peur de mourir. J’avais peur de tuer quelqu’un. » Selon moi, cette citation démontre l’intensification de la situation des militants. Ce sont des ouvriers qui ne savent plus quoi faire pour améliorer leur position économique. Quand ils ont commencé leur mission, ils ne savaient pas à quel point la situation sortirait hors du contrôle. Au fond, ils n’étaient pas des gens de mauvaise foi, mais des gens effrayaient qui ne savaient plus quoi faire et qui sont allé trop loin.